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Le Fonds

Historique

En 1998, le CRTC autorise, à l’intérieur de la Politique concernant la radio commerciale (Avis public CRTC 1998-41), la création d’un fonds de commercialisation et de promotion de la musique canadienne, établissant une contribution financière de 3 % de la valeur des transactions d’acquisition à ce fonds. En novembre 2000, il approuve la proposition conjointe de l’ACR et de l’ADISQ précisant la structure et les modalités de Fonds RadioStar. En décembre 2006, la nouvelle politique du CRTC sur la radio commerciale reconduit cette contribution.

Depuis sa mise en oeuvre en août 2001, le Fonds RadioStar offre un programme d’aide financière pour soutenir la commercialisation d’enregistrements sonores au Canada. La Fondation MUSICACTION assure la gestion de ce programme depuis le début de ses activités sous la direction du conseil d’administration du Fonds RadioStar. Son programme et ses règles, totalement distincts de ceux de MUSICACTION, sont administrés de façon indépendante.

Mission

Accompagner l'émergence de nouveaux artistes canadiens en musique francophone et leur développement, par un appui aux entreprises et organismes susceptibles d'avoir un impact significatif sur leur carrière, pour leurs projets de commercialisation et de promotion d'enregistrements sonores. Offrant toute la flexibilité nécessaire pour encourager et stimuler l'innovation, il propose un soutien supplémentaire et subséquent aux autres sources de financement.

Orientations stratégiques

  • Appuyer l’émergence de nouveaux artistes et proposer un accompagnement tout au long du développement et de l’établissement de leur carrière.
  • Contribuer au développement d’un répertoire de musique francophone de qualité, représentatif de la créativité d’une variété d’artistes d’ici, afin d’encourager et promouvoir une offre de genres musicaux diversifiés qui répondent aux goûts et aux intérêts des Canadiens et Canadiennes.
  • Réserver prioritairement son aide à des projets de commercialisation destinés au marché canadien. En parallèle, et dans une moindre mesure, intervenir sur d’autres marchés, lorsque le projet offre un potentiel de développement intéressant.
  • Réserver son assistance à des projets dans le cadre desquels il peut avoir un impact probant et un effet structurant. Il doit donc s’appuyer sur des structures canadiennes établies et reconnues qui interviennent dans la commercialisation et la promotion de la musique canadienne francophone.
  • Assurer un accès pancanadien équitable qui tient compte des différences de marché.
  • Constituer un apport supplémentaire aux sommes investies par les entreprises et les autres sources de financement public et privé qui couvrent les premières étapes de commercialisation.
  • Encourager fortement l’innovation dans la réalisation de stratégies de promotion inédites.